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Les A.V.J (Activités de la Vie Journalière) ou A.V.Q (Activités de la Vie Quotidienne) constituent un fondement de l’ergothérapie. L’appellation est explicite, il s’agit de la vie quotidienne de chacun.

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L’ergothérapeute porte une attention particulière à la vision holistique de chaque patient. Dans sa recherche d'améliorer la participation de la personne dans les occupations quotidiennes personnelles et professionnelle, il ne peut faire abstraction du facteur culturel. Les modes opératoires sont personnels, liés à la culture et à l'histoire de l'individu. La démarche de prendre en compte la culture de l’autre devient une évidence. Il ne s’agit pas d’un intérêt relevant d’une curiosité « exotisante » mais bien de professionnalisme. Cela permet l’empathie, une réelle communication, par conséquent une optimisation de la prise en soins et un meilleur ajustement du positionnement professionnel. La notion de « participation » aux activités de la vie quotidienne peut ne pas être transposée telle quelle, compte tenu des différences d’habitudes et de conditions de vie. Par conséquent, les bilans et évaluations non plus. L’ergothérapeute est habilité à élaborer des bilans qualitatifs de la participation et de l’autonomie dans les actes du quotidien. Il doit être vigilent à leurs impacts ; la notion d’ « autonomie » peut être perçue différemment (implication de l’entourage). L’analyse précise du mode opératoire de la personne permet de proposer des objectifs thérapeutiques adéquats et éventuellement des aides techniques nécessaires à la réalisation d’une activité.

La mise en situation écologique, en raison de l’intimité et du rapport au corps, peut être un frein à leur réalisation. Une discussion entre le patient, le thérapeute et parfois l’entourage pourra permettre de trouver une solution ou un compromis.

 

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Les aides techniques

L'ergothérapeute peut être amené à fabriquer du matériel de rééducation, de positionnement, des aides techniques ou des adaptations. Ces derniers doivent être adaptés aux besoins de la personne en situation de handicap (à ses habitudes de vie…) et aux contraintes du terrain (climatiques, économiques...).

Attention : Avant de proposer des aides techniques ou des appareillages, il reste essentiel de se poser certaines questions : Sont-ils nécessaires ? Ne serait-il pas plus utile d'apprendre à la personne à s'en passer ? Lorsqu'un enfant grandit, ses besoins changent. Le matériel est-il toujours adapté à ses besoins, à ses attentes ? Est-il possible d'assurer un suivi sur place ? L'appareil orthopédique est-il aussi léger et discret que possible ? Est-il amusant, attrayant pour l'enfant ? Les aides et les appareils sont-ils adaptés à la culture et aux habitudes de vie locales ? Il sera alors important de réfléchir aux matériaux de substitution qui peuvent être trouvés dans le pays d'intervention. Comment aider l’entourage à accepter le matériel nécessaire et à en prendre soin ?

Il est indispensable de collaborer avec les artisans locaux : ils connaissent les différents matériaux disponibles et leurs caractéristiques. Cela se révélera enrichissant du point de vue humain, technique et économique. Il est important d'exploiter les possibilités de faire fonctionner l'économie du pays dans lequel on travaille. Il est essentiel de garder à l'esprit que l'aide apportée est ponctuelle et que le matériel devra souvent être modifié ou renouvelé en fonction de l’évolution du patient.

Le personnel local, la personne en situation de handicap ou ses proches devront pouvoir assurer le suivi de l'aide technique après le départ de l'ergothérapeute.

Une aide simple et bon marché qui est conçue et fabriquée pour satisfaire les besoins d'une personne en particulier donne souvent de meilleurs résultats qu'une aide plus coûteuse achetée dans le commerce.

Aides aux déplacements

Aides pour le repas

Tables et sièges

Soins personnels

Matériel de rééducation

Les activités de la vie quotidienne

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